Fréquentes lors des étés pluvieux, les maladies de la tomate (Mildiou, virus, champignon, carence, etc.) peuvent causer le flétrissement de la tige, des feuilles, des fleurs ou des fruits (eh oui, les tomates sont des fruits !) et éradiquer une culture en peu de temps. Si vous voulez planter des tomates, il convient donc d’être bien préparé pour éviter de devoir faire face à une catastrophe dans votre potager.

Suivez le guide pour éviter de voir le fruit de votre dur travail au jardin partir en fumée.

Les variétés de tomates à privilégier pour limiter les maladies

Si vous débutez au jardin et que vous n’êtes pas encore très à l’aise avec les associations de cultures qui peuvent être d’un grand bénéfice au potager, privilégiez des variétés de tomates résistantes, qui seront les moins sensibles aux maladies les plus fréquentes.

Cela vous permettra de mettre toutes les chances de votre côté en limitant les risques de maladie dès le début, et vous garantira de belles récoltes de fruits à la fin de l’été.

Les espèces de tomates à cultiver au jardin

Si vous projetez de cultiver en pleine terre et que vous disposez de suffisamment de place, misez tout sur les tomates à gros calibre afin d’obtenir des fruits riches en saveur. 

Au-delà d’être des plantes de tomates très productives, la tomate ‘Buffalo Steak’ F1 et la tomate ‘Gourmandia’ F1 sont exceptionnellement résistantes face aux maladies cryptogamiques (causées par un champignon) comme le Mildiou, la verticilliose et la fusariose, et face aux nématodes.

Il existe également plusieurs variétés de tomates comme la tomate ‘Mountain Merit’ F1 ou la tomate ‘Iron Lady’ F1 bio, qui présentent une excellente résistance face au cauchemar des jardiniers : le Mildiou.

Un jardin potager sur mon balcon

Si vous êtes plutôt dans le mouvement “petit jardin urbain” en pot, les tomates cerises seront à privilégier pour optimiser au mieux l’espace et la surface de sol dont vous disposez.

La tomate ‘Tutti Frutti’ F1, la tomate ‘Lemon Boy’ F1 ou la ‘Crokini’ F1 seront des options de choix pour faire fuir les nématodes et éloigner tous risques de mosaïques et de maladies des sols comme la fusariose. 

Et si le Mildiou vous fait trembler, la tomate cerise ‘Black Cherry’ F1 et la tomate ‘Trilly’ F1 vous assureront une belle production de fruits à la fin de l’été en limitant tout risque de maladie.

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Les bons gestes à adopter pour éviter les maladies de la tomate

De manière générale, plutôt que de chercher à combattre une maladie, un virus, un champignon ou une invasion d’insectes, le mieux reste encore de les éviter. Des plantes de tomates en bonne santé (sans carence) ont moins de risques de tomber malades. 

Un environnement favorable pour vos plantes de tomates

Misez dès le début sur une terre riche en nutriments et un apport suffisant et régulier en compost (s’il s’agit d’un compost fait maison, c’est encore mieux). En effet, les tomates sont des plantations gourmandes, attention à l’épuisement de la terre. 

Pour éviter un appauvrissement des sols qui pourrait nuire à la production des fruits, il est également conseillé de préparer le sol en amont et de varier les plantations d’une année sur l’autre : en permaculture, c’est ce que l’on appelle la rotation de cultures.

Un espace suffisant entre les plants et un bon paillage limitera également l’apparition de certains champignons due à un excès d’humidité. Il faudra donc également attention aux fréquences d’arrosage, ni trop ni trop peu, pour ne pas stresser nos plants de tomates. 

Pour renforcer les défenses de vos plantes, vous pouvez également les arroser chaque semaine avec un purin d’ortie, de consoude ou de prêle. Ces décoctions multi-usages permettront à la plante de lutter efficacement contre de nombreuses maladies.

On s’inspire de la permaculture

En permaculture, on conseille souvent de planter des plants de basilic à proximité des plants de tomates (et de manière générale, de multiplier les espèces végétales dans un même sol pour créer un environnement favorable et équilibré).

Bien que le basilic ne protège pas directement des maladies des tomates, il constitue un excellent répulsif contre certains insectes comme les mouches mineuses et les moustiques. Sa présence proche rendra vos tomates moins sensibles aux attaques de ces insectes ravageurs et permettra aux plants de se développer avec plus de vigueur, les rendant alors moins sensibles à d’éventuelles maladies.  Sinon, vous pouvez également opter pour un insecticide naturel et fait maison !

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Comment lutter contre les maladies de la tomate ?

Si tous ces traitements préventifs n’ont pas suffi, et qu’une maladie a commencé à attaquer vos plants de tomates, c’est le moment d’agir.

Le Mildiou 

Bien connu des jardiniers, il provoque l’apparition de taches noires sur les fruits et les feuilles des plants de tomates et peut être éradiqué grâce à un apport suffisant en minéraux. 

Si les arrosages hebdomadaires au purin d’ortie n’ont pas suffi à éviter l’apparition de ce champignon, pulvérisez les zones affectées avec une solution composée d’1L d’eau de pluie dans lequel vous aurez dilué une cuillère à café de bicarbonate de soude. À pulvériser tous les 15 jours en évitant de viser les fleurs qui ne survivraient pas à ce traitement.

Le Botrytis 

Cette maladie de la tomate se caractérise par l’apparition de tache brunâtre sur les plants et à l’apparition de moisissure sur les fruits dus à un excès d’humidité..

Dès les premiers signes, taillez certaines tiges pour favoriser une bonne circulation de l’air et limiter l’humidité entre les plants en paillant le sol. 

En permaculture, on conseille de planter des plants d’ail ou de moutarde à proximité des plants de tomates pour limiter les risques de développement de cette maladie

La Chlorose 

Cette maladie va provoquer une décoloration des feuilles et l’apparition de petites taches noires facilement reconnaissables. 

Souvent dues à une carence nutritionnelle, la chlorose peut facilement être évitée grâce un apport en compost régulier (surtout dans le cas de tomates en pot qui n’ont accès qu’aux nutriments que vous leur apportez). 

Si la prévention n’a pas suffi, pulvérisez les parties malades avec un produit à base de chélate de fer, résultats garanti !

L’Oïdium de la tomate 

Cette maladie cryptogamique fait souvent des ravages sur les plants de tomates au printemps et à la fin de l’été. L’Oïdium couvre les feuilles d’un feutrage blanc qui finit par faire sécher les folioles (les petites feuilles) et qui fait s’étioler les jeunes pousses. 

Dès les premiers symptômes, retirez les parties malades pour éviter la propagation de la maladie sur le reste de la plante et pulvérisez vos plants de tomates, soit avec du purin d’orties, soit avec la même solution au bicarbonate de soude qui sert à lutter contre le Mildiou.

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En espérant que ces quelques conseils vous permettront de profiter de belles récoltes à la fin de l’été, on vous souhaite un bon jardinage ! 

Et pour retrouver nos meilleurs conseils d’apprentis jardiniers, rendez-vous dans notre rubrique Jardin !

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Militante pour l’usage du mot “chocolatine” et spécialiste en conseils que personne n’a demandé, j’ai toujours un carnet à la main pour noter mes idées. En secret, j’espère pouvoir faire bouger les choses et changer les mentalités en invitant les gens à regarder différemment le monde qui les entoure.

Quand je n’ai pas le nez derrière mon ordi, je pars en vadrouille pour redécouvrir les paysages de la Ville Rose où tout devient alors une source d’inspiration : une fleur qui sort d’un mur dans une petite ruelle des Carmes, des gens qui s’approprient un endroit qui n’était pas fait pour l’être (rendez-vous sur les berges de la Garonne !), un message qui invite à la réflexion collective dans le quartier Empalot… Rien de mieux que la désobéissance civile toulousaine pour me remonter le moral !

Et comme tous les super héros du quotidien, j’ai une double vie et quand je n’écris pas, je m’improvise exploratrice pour partir à la recherche de la meilleure bière artisanale de Toulouse. Un indice ? Celle qui a pour l’instant gagné mon coeur est cachée dans un petit bar du quartier Saint-Aubin !

Et c’est d’ailleurs durant l’un de mes safaris que j’ai rencontré Alex et Tistou, et ça a tout de suite fait des Chocapic : Le Mag DIY était né, et avec lui, une belle aventure dans laquelle on est content de vous embarquer avec nous !
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À propos de Mathilde

Militante pour l’usage du mot “chocolatine” et spécialiste en conseils que personne n’a demandé, j’ai toujours un carnet à la main pour noter mes idées. En secret, j’espère pouvoir faire bouger les choses et changer les mentalités en invitant les gens à regarder différemment le monde qui les entoure. Quand je n’ai pas le nez derrière mon ordi, je pars en vadrouille pour redécouvrir les paysages de la Ville Rose où tout devient alors une source d’inspiration : une fleur qui sort d’un mur dans une petite ruelle des Carmes, des gens qui s’approprient un endroit qui n’était pas fait pour l’être (rendez-vous sur les berges de la Garonne !), un message qui invite à la réflexion collective dans le quartier Empalot… Rien de mieux que la désobéissance civile toulousaine pour me remonter le moral ! Et comme tous les super héros du quotidien, j’ai une double vie et quand je n’écris pas, je m’improvise exploratrice pour partir à la recherche de la meilleure bière artisanale de Toulouse. Un indice ? Celle qui a pour l’instant gagné mon coeur est cachée dans un petit bar du quartier Saint-Aubin ! Et c’est d’ailleurs durant l’un de mes safaris que j’ai rencontré Alex et Tistou, et ça a tout de suite fait des Chocapic : Le Mag DIY était né, et avec lui, une belle aventure dans laquelle on est content de vous embarquer avec nous !

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